• De nombreux créateurs de BD et de mangakas s'orientent vers ce marché, motivés par leur amour du dessin séquentiel plutôt que par ses retours financiers effectifs. Cependant, ces artistes utilisent des méthodes diverses au cours de l'éxécution de leur travail, et curieusement, ils seront honoré différement.

    Si vous travaillez pour Marvel ou pour Dc Comics, il y a de fortes chances que vous serez employé " à la tâche" ou " au forfait ". Cette clause signifie essentiellement que vous ne possédez aucun droit d'auteur sur les dessins, les personnages ou l'histoire. Selon les termes de votre contrat, vous serez en mesure de conserver les dessins ( c'est la raison pour laquelle vous verrez les artistes participant aux manifestations BD présenter à la vente des plances originales), mais pas techniquement l'autorisation de reproduire ce travail ou de revendiquer la création des personnages que vous aurez dessinés. Une fois rénuméré par planche ou par page, selon votre spécialisation, l'éditeur ne vous dira plus rien. De nombreux illustrateurs indépendants grincent des dents à la pensées de perdre leurs droits sur les dessins qu'ils ont mis tant de temps à réaliser. Cependant, ces emplois apportent de meilleures chances aux artistes d'obtenir des propositions d'autres éditeurs. Vous trouverez la liste ci-après des principales spécialités permettants de réaliser un ouvrage de BD:

    Le dessinateur: cet artiste établit les cadres et le crayonné des images en se basant sur le scénario qu'il a reçu du scénariste. Cette spécialité est généralement la mieux rénuméré car elle nécessite davantage de temps et déterminera l'aspect visuel de l'album final.

    Le scénariste: il est le responsable du scénario de l'histoire racontée. Il s'assure de la bonne circulation du récit ( en évitant trop de cadre dans une même planche), se termine en 22 pages, correspondant au nombre de planches d'une BD classique. De nombreux scénaristes célèbres de BD se sont dirigé ultérieurement vers l'écriture de leurs propres romans.

    L'encreur: il trace par-dessus les traits de crayon et accentue ou " interprète " la qualité du dessin au trait avant de passer les planches au coloriste. Traditionnellement, les dessins du crayonné étant plus difficiles à reproduire, la fonction des encreurs consistait à s'assurer de la précision des lignes. Cependantn grâce à la rapidité des scanners, produits en masse à des coûts de plus en plus abordables, de nombreux projets de BD ont renoncé au processus d'encrage et passent directement à la couleur.

    Le coloriste: traditionnellement, il appliquait à la main les couleurs sur les planches. Cependant, grâce à l'efficacité des nouveaux technologies, tous les coloristes utilisent les logiciels d'infographie Photoshop ou Painter afin de reproduire rapidement les planches en couleurs tout en créant de nouveaux effets.

    Le lettreur: par le passer, le lettrage représentait un art nécessitant un talent particulier pour s'assurer que les mots étaient aisément lisibles. Cette méthode requérait de la minutie, et coûtait également en temps et en argent. Grâce aux ordinateurs, la quasi-totalité des albums de BD est à présent réalisée électroniquement. Seuls quelques titres utilisent encore un spécialiste pour cette tâche

    Pour l'univers du manga, on attent du mangaka la création, le scénario, le dessin et l'encrage ( bien qu'il soit aider par une équipe d'assistants pour ne pas rater les dates de parution ). La mise en couleurs des planches ne représentent pas un élément important dans cette équation, la plupart des mangas étant publés en noir et blanc. Bien qu'un nombre croissant d'artistes travaillent en collaboration éttroite avec les scénaristes ( plus particulièrement pour les éditeurs ayant des dates de parution mensuelles ou bimensuelles ), la plupart des histoires mangas publiées sont crées et illustrées par une seul et même personne. L'éditeur intègre le texte à l'intérieur des bulles ( à l'exception du yonkoma manga, où le texte est écrit à la main par l'artiste afin de s'adapter à la simpliciter du style graphique ).

    Si l'éditeur possède des droits exclusifs de publication de l'oeuvre, le mangaka conserve les droits de sa création et reçoit également des droits d'auteur, ainsi que l'opportunité d'être publié à l'étranger. Comme mentionné auparavant dans ce chapitre, les éditeurs compilent également le travail de l'artiste, regroupant un certain nombre de parution du magazine. La compilation se présente sous la forme d'un roman graphique et est distribuée au niveau national. Finalement, le mangaka est crédité exclusivement avec son oeuvre pour la postérité, contrairement au créateur de BD américain, qui malgré une carrière complète consacrée à un personnage de BD style Marvel, ne recevra jamais un iota de crédit pour son talent de son créateur de dessinateur ou même pour sa création.


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